Crédit photo : Laetitia Benady
Après trois premiers albums sortis entre 2000-2006 dans lesquels il mettait surtout l’accent sur la chanson Rock, Manu Lanvin a finalement trouvé sa voie la plus naturelle avec le Devil Blues, un power trio qui lui colle parfaitement à la peau.
C’est incontestablement la collaboration avec le chanteur Texan Calvin Russell pour lequel il coécrit, produit et réalise en 2009 l’album testament "Dawg Eat Dawg" qui a été le déclencheur de cette nouvelle orientation. Ce virage à angle droit fût judicieux puisque dès la sortie de l’album "MAUVAIS CASTING" en 2012, les succès et les événements se sont enchainés à un rythme effréné pour notre bluesman national.
Cent vingt dates de concerts en 2013 avec des scènes prestigieuses en Europe comme aux États-Unis (L’Olympia, L’Apollo Theater, le Montreux Jazz Festival…), une invitation conjointe de Claude Nobs et de Quincy Jones à venir se produire à New York lors des galas de la Jazz Foundation of America, une sélection pour représenter la France à Memphis lors de l’International Blues Challenge (IBC) en 2014 et finalement le Prix Cognac Blues Passions obtenu en juillet 2015. Dans cette tournée infernale, le Devil Blues trouvera le temps de produire en 2014 le génial "SON(S) OF THE BLUES" qui conserve en lui une grande partie de l’héritage musical du Sud des États-Unis et de la Highway 61.
Le 13 novembre 2015, Paris et en particulier le Bataclan subissent une attaque terroriste sans précédent. La jeunesse, la liberté et le monde du spectacle sont visés, le monde entier est bouleversé. « Si les Dieux sont ici pour tuer, alors je préfère être le Diable car le mien ne tue pas, le mien prône la paix et l’Amour par la musique, le Blues et le Rock ’N’ Roll » se dit Manu qui se fait tatouer le diable dans le dos. Une image forte immortalisée par le photographe Eric Martin qui deviendra le visuel de la pochette de l’album "BLUES, BOOZE AND ROCK’N’ROLL" sorti en 2016.
"BLUES, BOOZE AND ROCK’N’ROLL" est sans aucun doute l’album de la maturité pour Manu et lui vaudra l’éloge de la presse musicale et la reconnaissance des professionnels; l’album est sélectionné comme l’un des "Meilleurs albums de l’année" par Le Parisien, son spectacle est retenu comme l’une des meilleures performances de l’année par le magazine Rock & Folk, et Manu est nominé comme « Meilleur interprète masculin » aux Globes de Cristal 2017. Un Bluesman apparait enfin au milieu des grands noms de la scène musicale française.
Acclamé par un public de plus en plus nombreux aux concerts du "Diable" et salué par ses pairs, comme Paul Personne qui le rejoint régulièrement sur scène ou comme Johnny Hallyday qui l’invite à assurer ses premières parties, Manu endosse parfaitement le costume du Bluesman désabusé qui chante les coups bas de la vie tout en restant un rocker optimiste qui prône la musique du diable pour un monde meilleur.
" Un performer hors pair, exactement ce dont le rock a besoin aujourd'hui "
PHILIPPE MANOEUVRE
Pendant la tournée 2017, Manu et son équipe font une halte de trois jours au 4A Sound Factory, un studio d’enregistrement situé tout près du casino de Forges Les Eaux afin d’y enregistrer quelques reprises.
Ces 3 jours se transformeront très vite en 13 jours de studio, durant lesquels Manu, entouré de ses musiciens préférés, Jimmy Montout (à la batterie), Nicolas Bellanger (à la basse), Diabolo (à l’harmonica), Mike Latrell (aux claviers) et Jérémy Lacoste (à la guitare slide), se lance dans l’enregistrement d’un nouvel album complet composé de quelques classiques de blues revisités mais aussi de chansons originales, le tout enregistré en live dans ce superbe studio d’enregistrement aux équipements vintages.
Le résultat donne "GRAND CASINO", un pur album de Blues'n’Roll où l’on découvre et savoure également avec délectation quelques duos avec des amis prestigieux qui ont répondu présent à l’appel du Diable :
Taj Mahal, Beverly Jo Scott, Johnny Gallagher, Popa Chubby et Paul Personne.
" Le nouveau bluesman
national "
LE FIGARO